CONCLUSION :

Les nanotechnologie pourront donc nous offrir dès les 30 prochaines années une expérience totalement nouvelle de notre rapport à l'environnement ! Ce dernier sera en effet complètement adaptable et adapté à tous nos faits et gestes. Les nanotechnologies présentent donc une réelle évolution dans l'histoire de l'humanité, au même titre que la découverte du silex ou des métaux ! Ce sont vraiment les bases de notre industrie qui vont être révolutionnées, pour une amélioration considérable des conditions de vie de l'Homme sur Terre.

Cependant le nanomonde possède de nombreux visages et peut s'avérer être une menace sévère pour l'humanité. En effet : imaginez un instant que toutes les possibilités offertes par cette technologie soient mises au service de l'armement ou utilisés pour contrôler les individus. La situation de la planète tournerait vite au cauchemar !
De nombreuses questions d'éthique sont donc à poser avant d'avancer plus loin dans la voie du nanomonde.

Les nanomatériaux sont-ils toxiques ? Les scientifiques ne sont pas aujourd’hui en mesure de répondre à cette question. Mais, l’existence de travaux mettant en évidence un impact des particules ultrafines et fines sur la santé, leur font soupçonner qu’il pourrait en être de même pour les nanoparticules manufacturées. Plusieurs études épidémiologiques ont en effet prouvé par le passé que ces poussières de provenances variées qui baignent en permanence dans l’atmosphère, provoquaient des réactions respiratoires et cardiovasculaires chez une partie significative de la population. Certains tests menés en laboratoire ont même établi qu’elles pouvaient être à l’origine d’inflammations pulmonaires chez l’animal qui les inhalait !
Cependant, en ce qui concerne les nanoparticules manufacturées elles-mêmes, les données manquent pour l’instant. Les chercheurs savent qu’en raison de certaines de leurs propriétés physico-chimiques (taille, surface exposée, concentration, composition chimique, forme, solubilité etc…), ces objets induisent des réponses de l’organisme. Mais ils n’ont pu établir si les effets observés étaient en rapport avec une éventuelle toxicité.



Le nanomonde est à notre porte. Celle-ci a été entrouverte, plus question de la refermer. D'ailleurs, si l'on en croit ce que l'on entrevoit déjà, le spectacle promet d'être fascinant. Maîtriser le tout petit. Fabriquer de minuscules laboratoires qui produiront ce dont nous aurons besoin. Ne rejeter qu'un minimum de déchets. Détecter les contaminations. Identifier les maladies. Remplacer les organes malades par des mécaniques minutieuses. Avoir accès à toutes les connaissances des bibliothèques. Briser l'isolement des personnes. Veiller sur les faibles et les malades.

Bien sur, il y a aussi quelques coins d'ombre que l'on ne distingue pas d'emblée. Ces petits détails qui demandent une réflexion plus posée avant d'avancer plus. En clair : « le nanomonde est encore à inventer. »